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Le blog de Scribulations

Scribulations on thèmes

3 Décembre 2011, 17:04pm

Publié par Scribulations

 

 

 

C’est quoi l’exercice ? Synthétiser le contenu des premiers numéros de Scribulations afin de donner une idée de ce que seront peut-être les prochains, c’est ça ? Bon ; c’est parti !

 

Lettrine--A-Emmanuel-Prunevieille-.jpg

 

 

bien regarder les sommaires, la quasi totalité des textes publiés par Scribulations rentrent dans trois catégories formelles, ou plutôt, devrais-je préciser, dans deux catégories plus une troisième, celle où ranger les textes ne rentrant pas dans les deux premières.

 

Les textes écrits à partir d’une contrainte formelle

 

C’est une tradition probablement vieille comme l’écriture elle-même, à laquelle les auteurs de Scribulations semble sacrifier volontiers. Ainsi, comme l’ont expérimenté beaucoup d’auteurs avant eux, et tout particulièrement ceux de l’Oulipo, se fixer une contrainte permet paradoxalement d’aiguillonner la créativité. On rangera sans hésitation aucune dans cette catégorie les textes écrit sans verbe, plus de treize au total, les haikus et autres poèmes respectant une forme convenue à l’avance.

Mais peut-être pourrait-on ranger dans cette catégorie les contes comme par exemple les  « Contes incorrectes », qui se proposaient de renverser cul par dessus tête les canons du genre, à commencer par leurs destinataires, ces contes ne s’adressant pas exactement aux enfants. D’autres textes de Scribulations pourraient valablement rejoindre cette rubrique des contes, à commencer bien sûr par l’excellent « L’or de la montagne » qui ouvre le numéro 01/11.

Enfin, on peut sans doute ranger dans cette catégorie également les "brèves nouvelles", que la revue publie à raison d'une bonne dizaine par numéro, ces petits textes dont l'écriture est entièrement guidée par le jeu de mot qui leur sert de "moralité".

 

 

Les textes écrits à partir d’un thème

 

Ce sont les plus nombreux. On retrouve là une modalité classique des ateliers d’écriture : l’un des participants propose un thème et chacun brode à partir de celui-ci. La particularité de la plupart des thèmes ayant conduit les auteur de Scribulations à écrire est de se présenter comme peu susceptibles de favoriser l’écriture, rejoignant par là l’idée de contrainte forte. Comme le nombre de textes en témoigne là encore, mis au pied du mur d’un thème difficile, les auteurs et l’écriture trouvent dans la difficulté même les ressorts pour la dépasser.

 

·       Qu’entendez-vous dans le silence ? A partir de cette question, a priori absurde, les contributions (souvent très courtes) ont dépassé le millier. Scribulations n’a publié - en deux fois - que celles de Denis Girard, une internaute ayant montré une ferveur et une constance toute particulière pour l’exercice.

·       Préf@ces - La proposition était de contribuer à l’écriture d’un livre qui ne serait constitué que de ses propres préfaces. Scribulations n’a repris qu’une grosse douzaine des cent vingt préfaces écrites à cette occasion.

·       Petit plus - La proposition consistait à mettre en situation un  personnage ordinaire, mais doté d’un talent particulier, si possible encombrant et inutile, ou plus positif, mais ne faisant pour autant pas de lui un super-héro, loin de là. Ce thème a été particulièrement fécond puisqu’on le retrouve dans trois numéros consécutifs.

·       Carrefour des passions - Péage. La proposition consistait à installer les textes dans des environnements a priori peu propices à la littérature : une grande surface, un péage d’autoroute. On retrouve également dans cette proposition la dimension du « défi d’écriture » chère à la revue.

·       Le cimetière des poupées - La proposition était d’écrire à partir d’un dessin de Mariaunet titré « Sous-bois ». On retrouve là un type de proposition « classique » des atelier d’écriture et sans doute pourrait-on regrouper là également « Correspondance », une rubrique regroupant des courriers fictifs, adressés à des personnes ou des personnages réels ou imaginaires. Peut-être pourrait-on également agréger dans ces propositions « classiques » la rubrique « Magasin d’accessoires » regroupant des textes écrits à partir de l’évocation d’objets.

 

 

Les textes regroupés dans des rubriques « sur mesure » ou bénéficiant d’une rubrique propre.

 

Après tout, comme il suffit d’être deux pour être plusieurs, peut-être suffit-il de deux ou trois textes ayant un ou plusieurs points communs pour créer une rubrique ? C’est manifestement le rôle de la rubrique « On se casse » regroupant des textes de voyages, ou des voyages dans le texte.

Mais nul n’a été besoin de trouver d’autres textes voisins pour publier les chroniques de MiKla regroupées sous le titre générique « Existe en noir », ni les aventures de Wan&Ted, nos deux chasseur de prime, héros récurrents depuis le lancement de la revue.

 

(à suivre)

 

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C
<br /> Parfait !<br />
Répondre
S
<br /> <br /> Merci. Elle est où, ma note sur 20 ? <br /> <br /> <br /> <br />